Author: Isabelle

Aujourd’hui, chez moi, en confinement depuis quelques semaines, j’écoute de la musique forte pour m’aider à rester dans le moment présent, pour m’aider à vivre toutes sortes d’émotions qui se bousculent à l’intérieur de moi. La musique me fait un bien fou. Tout d’un coup, j’ai peur. J’ai peur que ma musique dérange le locataire qui habite au-dessus de chez moi. Je baisse la musique.

 

Il y a longtemps que je n’ai pas pensé à ma liberté.

Suis-je libre?

Suis-je une personne libre dans sa vie?

La réponse est non, bien sûr.

Est-ce que quelqu’un est libre ici?

Qu’est-ce que la liberté, la vraie liberté?

Et puis je me demande, presqu’avec effroi et en retenant mon souffle à l’idée d’une possible réponse négative :

Ai-je déjà ressenti le vrai sentiment de la liberté?

Silence. Puis je respire à nouveau. Oui! Fiou! Absolument! J’ai déjà vécu la liberté. Et vous?

 

Sommes-nous vraiment libres?

J’ai déjà vécu la liberté… Mais suis-je libre tous les jours? Non, je ne crois pas que je suis libre, que NOUS sommes libres.

 

Dès l’enfance, la liberté se coupe furtivement de notre être, petit à petit, sans que nous ne nous en rendions compte. Et ce n’est de la faute de personne. On nous apprend à faire cela comme il faut, à ne pas faire ceci de cette manière, à respecter un horaire construit par les autres, à faire des gestes qui respectent nos conventions sociales, etc.

 

Puis nous conservons tout ce bagage de murs et de labyrinthes qui nous ont probablement opprimés dans le passé, même si on ne s’en souvient plus trop, et nous répétons ces constructions constamment dans nos choix de vie. On désire pourtant faire pour le mieux, c’est vrai. Mais on se retrouve malgré tout perpétuellement dans des structures opprimantes : le couple, le travail, l’horaire, les loisirs structurés, etc.

 

Le tout se retrouve en plus enseveli de choses matérielles à n’en plus finir, pour essayer de combler d’une certaine façon notre manque flagrant de liberté. Mais la vérité est que nous n’en possédons pas la clé, et nous ne la posséderons jamais d’ailleurs. En effet, nous vivons tous en groupe défini et devons maintenir un équilibre social. Bien sûr, chaque personne ne le vit pas de la même manière, ressentant ces murs parfois plus hauts, parfois plus bas.

 

Retrouver ma liberté dans la forêt

Mais à travers cela, il y a des petits moments éternels de liberté, de vraie liberté.

Pour moi, la liberté, c’est surtout dans la forêt que je la trouve.
Je n’ai pas besoin de partir des jours dans la forêt profonde pour ressentir la liberté.
Il suffit d’une marche, d’un rayon de soleil, de la fine pluie, d’une odeur de sapin…

 

Je respire profondément et je me sens libre.

Libre d’être qui je suis devant la vie qui se perpétue,
Libre de chanter,
Libre de ne rien dire,
Libre de plonger dans mes pensées les plus sinueuses,
Libre de me sentir vivante,
Libre que tous mes sens s’expriment,
Libre de ne penser à rien,
Libre de laisser mon cœur et le centre de mon être rayonner avec une lumière unique, la mienne.

 

La générosité de la forêt me surprend à chaque fois! Parfois je me dis que ça doit venir de son immense beauté, qui dépasse ce que l’on appelle la perfection. C’est plus grand et plus vaste que ce que mes yeux voient et mes oreilles entendent. Et c’est peut-être cette grandeur de la nature, dont je ne perçois ni les limites ni l’ampleur de toute sa signification, qui m’apporte la liberté après tout, qui sait.

 

Je sais que chaque personne trouve sa propre liberté, petite ou grande, à différents endroits et différents moments. Et vous, où trouvez-vous votre liberté?

 

. . .

 

C’est dans ces pensées que je reviens à mon appartement et à ma musique. Rien n’est perdu, il y a des solutions à tout. Je prends mes écouteurs, et j’écoute ma musique forte 🙂

Il était une fois… ma rencontre avec la pruche du Canada

 

J’aimerais vous raconter une petite histoire de mon enfance… Quand j’étais petite, j’habitais dans une banlieue à côté d’un boisé. En fait, je dirais plutôt « une petite forêt », car on pouvait s’y perdre s’y on ne faisait pas attention! Ça m’est d’ailleurs arrivé, et j’ai mis une bonne heure à retrouver mon chemin… Ça donne une idée de la grandeur de cette « petite forêt », n’est-ce pas?

 

Bref, j’allais souvent m’y promener, le plus souvent possible, et toujours seule. Je ne sais pas trop pourquoi ni comment, mais j’arrivais inévitablement au pied du même arbre, au très large tronc et à la très haute cime. Cet arbre imposant dépassait de loin tous les autres. Et pourtant, ses petites aiguilles fines et l’allure de ses branches me donnaient l’impression d’une reine délicate et gracieuse à qui je devais tout le respect du monde.

 

C’est à ses pieds que je m’asseyais chaque fois pour observer la forêt sans faire de bruit, écouter les sons, lire et écrire. J’étais petite mais déjà, ces moments étaient nécessaires pour moi. Je pouvais remettre les pendules à l’heure… et peut-être même mieux comprendre le sens de l’existence. Oui, j’avoue, j’étais une « petite-grande philosophe »!

 

Sans trop m’en rendre compte, je vivais là, au pied de cet arbre, des moments importants de ma vie. Là, je m’arrêtais pour vrai, sans souci et surtout sans peur. Je laissais le temps s’installer dans mon être. Ces moments sont encore très clairs dans mon cœur, car je créais dans cette forêt des moments spontanés d’éternité.

 

Je ne savais pas de quel arbre il s’agissait. Je croyais qu’il s’agissait d’un grand sapin car ses aiguilles étaient plates comme lui. Mais pourtant, j’avais un doute car elles n’étaient pas tout à fait pareilles non plus…

 

 

Une alliée fidèle, rassurante et anti-stress

 

Ce n’est que plusieurs années plus tard que j’ai su qui avait été cette grande et fidèle amie, quand j’ai voulu en savoir plus sur les essences du Québec. Plus particulièrement, lorsqu’un jour je suis entrée dans un magasin de produits naturels parce que je cherchais quelque chose pour m’aider à gérer mon stress.

 

À l’époque, je donnais des spectacles de musique… Disons que je n’avais pas une très grande confiance en moi avant ces spectacles et que toute aide était bienvenue! Lorsque la conseillère m’a fait sentir le petit pot d’huile essentielle de la pruche du Canada, j’ai eu un coup de cœur immédiat! J’ai tout de suite acheté le petit pot car je savais que j’avais trouvé ce que je cherchais. Je n’avais aucun doute!

 

La conseillère m’a dit : « La pruche, ça aligne. ». Eh bien je peux vous dire qu’elle avait raison!

 

La pruche m’a ensuite accompagnée à tous les spectacles que je donnais, même les musiciens s’en souviennent! C’était presque comme une entité à part entière qui était avec moi, importante et rassurante! J’entends encore les gens qui entraient dans la loge dire : « Oh wow! Ça sent dont bien bon! » Et je leur répondais avec un petit sourire : « C’est la pruche! ». C’était comme ça à chaque spectacle.

 

Vingt ans plus tard, je garde toujours de la pruche à mes côtés. Quand je dois faire une prestation devant public qui est plus exigeante pour moi, elle est là. Quand je fais face à d’autres moments déstabilisants de la vie, elle est là. Je sors mon petit parfum et je l’applique sur mes poignets, puis j’en prends une grande respiration. La pruche est encore mon amie fidèle sur laquelle je peux toujours me fier.

 

 

La pruche apporte l’harmonie, le calme et l’équilibre

 

La pruche, c’est l’essence de l’équilibre et du moment présent. Être en harmonie, ici et maintenant.

 

Voici quelques exemples de vertus et de bienfaits de la pruche du Canada :

 

  • Son odeur sucrée, fraîche et boisée favorise le lâcher-prise et accompagne avec douceur les moments difficiles, l’anxiété ou les petites et grandes peines.
  • Ses vertus calmantes et respiratoires sont précieuses avant de se produire en public, que ce soit pour un exposé oral, pour une conférence ou pour un spectacle.
  • Vaporisée en petite brume au-dessus de la tête, la pruche recentre les gens très sensibles qui ont laissé leurs émotions courir trop vite et qui se sentent peut-être un peu perdus.
  • Elle apporte la joie au cœur, elle fait rire.
  • Si vous pratiquez la méditation ou le yoga, la pruche ouvre rapidement la porte de l’introspection, du bien-être global pour un moment présent bien senti!

 

Pruche du Canada

 

Aujourd’hui, je me rends compte que la pruche du Canada qui était dans ma petite forêt d’enfance devait être très vieille. Dans la Flore Laurentienne du frère Marie-Victorin, il est écrit que la pruche croît lentement mais sûrement et qu’elle peut atteindre l’âge vénérable de 600 ans! J’aurais vraiment aimé que ceux qui l’ont coupée pour faire un développement de nouvelles maisons sans le moindre arbre autour le sachent aussi, et qu’ils l’honorent comme elle l’aurait grandement mérité.

 

Mais ce qui est certain, c’est qu’elle vit toujours en moi. Juste à écrire ces lignes, je la revois belle et grande, forte et douce, verte et lumineuse et encore je la remercie d’avoir été sur mon chemin. Et qui sait, peut-être appréciait-elle aussi les petits pas de la petite fille que j’étais et qui l’admirait en silence?

« Sous l’épaisse couverture de neige, le sapin baumier est silencieux. Écoute, il va te raconter une histoire… »

 

Laissez-moi vous raconter l’histoire du sapin baumier

 

On appelle « baumier » ce conifère au port noble, seul de sa famille à s’enraciner dans le sol québécois. Le sapin baumier est généreux de sa présence et fiable en toutes saisons. Sa résine collante se loge au sein de petites vésicules qui décorent son écorce, lisse et grisâtre. Et cette résine constitue justement l’une des vertus du sapin baumier : son arôme empreint de bonheur! En effet, son odeur est si exquise qu’elle remplace à elle seule l’arôme de toute une salade de fruits préparée avec amour.

 

Mon beau sapin, roi des forêts

 

Cet arbre toujours vert s’est aisément mêlé aux autres essences d’arbres (épinette, mélèze et j’en passe) qui ont, tout comme lui, choisi la même terre d’accueil à la suite d’une très longue glaciation. On parle ici d’une histoire vieille d’environ 12 000 ans! Le sapin baumier participait si merveilleusement bien à la personnalité forestière du territoire qu’on l’a aussi appelé à juste titre « le roi des forêts ». Eh oui, comme dans la chanson!

 

Ce qualificatif n’est certainement pas une parole en l’air qui aurait pu faire son petit bonhomme de chemin hasardeusement. Il est aussi loin de venir uniquement de l’image d’une fête enneigée où le sapin baumier trônait, illuminé, dans notre salon. En réalité, ce titre de haut prestige est un vibrant hommage à cet arbre qui a, au fil du temps et pour toutes les peuplades qui l’ont côtoyées, si bien accompagné la vie sous toutes les formes qui soient. Le sapin baumier s’enracine dans le chemin vers la lumière.

 

« Sa douceur, sa brillance sous le nouveau soleil me fait sourire. Son odeur sucrée et fruitée remplit instantanément mon cœur de joie, lui soufflant modestement la (très soutenable) légèreté de l’être. »

 

« Abies balsamea », le guérisseur

 

Peut-être un peu oublié avec la venue des médicaments de synthèse, laissez-moi vous parler de ce guérisseur des temps anciens qui n’est jamais parti très loin. Il demeure encore un allié des temps modernes :

  • La gomme de sapin : tout d’abord, sa gomme! Elle a toujours occupé une place importante en médecine populaire. Utilisée en pommade, diluée dans l’huile ou directement sur la peau, elle soigne les coupures ou les brûlures, traite les infections des voies respiratoires ou l’inflammation des muqueuses et soulage les douleurs articulaires. Elle est aussi commercialisée sous différentes formes, souvent en capsules, et exportée sous le nom de « baume du Canada ».
  • La résine de sapin, ou oléorésine, entre aussi dans la fabrication de nombreux produits des industries pharmaceutiques, cosmétiques, de parfumerie, mais aussi de pâtes et papiers. En analysant la résine de sapin, un professeur de l’Université du Québec à Chicoutimi a récemment confirmé son caractère antibactérien et découvert que certains de ses composés (les tétraterpènes) présentaient une activité anticancéreuse.

 

D’autres vertus du sapin baumier

 

  • Aiguilles et bourgeons : les vertus du sapin baumier ne se limitent pas à la résine. Ses aiguilles et ses bourgeons sont riches en vitamine C et peuvent respectivement être macérés (dans de l’eau ou du miel) et mangés.
  • Huile essentielle : c’est aussi des aiguilles que l’on tire l’huile essentielle. Les principes biochimiques actifs dans l’huile essentielle de sapin baumier sont attribuables à sa forte proportion (70 à 80 %) en monoterpènes, ainsi qu’aux esters. En d’autres termes moins scientifiques, ces molécules sécrétées par l’arbre en font un puissant tonique et stimulant du système immunitaire, un décongestionnant respiratoire, un anti-inflammatoire (soulageant les rhumatismes par exemple) et un antispasmodique (apaisant les crampes et les courbatures). Du point de vue énergétique, ces mêmes molécules – surtout les monoterpènes – ont un effet général positivant. De plus, l’huile essentielle de sapin baumier renforce la vitalité du corps et stimule les endorphines. On dit même qu’elle rend amoureux de la vie et, par un agréable effet d’entrainement, qu’elle augmente le charisme.

 

Pas mal pour un seul arbre!

 

Vous aussi profitez de l’odeur, du bonheur et des bienfaits du sapin baumier! Saviez-vous que vous pouviez même faire une recherche à travers nos différentes collections en fonction de l’essence voulue? Par exemple, cliquez ici pour découvrir nos produits reliés au sapin baumier!

 

Je vous invite à lire le très beau texte écrit par Annie Choquette sur le blogue de la Société Art et Science pour la Nature (SAS Nature) en suivant le lien suivant : http://www.sasnature.org/index.php/FR/chroniques-nature/annie-choquette/le-monde-vegetal/59-mon-frere-le-sapin

 

Sources :

 

Hosie, R. C., 1972. Arbres indigènes du Canada. Service canadien des forêts. Ministère de l’environnement. 383 p.

Girard, F., 2013. Secrets de plantes 2. Les éditions JCL. 193 p.

Bosson, L., 2012. L’aromathérapie énergétique. Guérir avec l’âme des plantes. Éditions Amyris. 291 p.

Gravel, P., « Grandeur et misères du roi des forêts ». Le Devoir. 19 décembre 2015. http://www.ledevoir.com/societe/science/458394/grandeur-et-miseres-du-roi-des-forets

Farrar, J. L., 1996. Les arbres du Canada. Fides et Service canadien des forêts. 505 p.

Mon métier, je l’adore! Je suis naturaliste (et non, pas « naturiste », ça revient souvent ☺), depuis plus de 20 ans. Ce que je fais? J’accompagne les gens dans la forêt et je propose des tours guidés, en groupe ou privé. Depuis toutes ces années, j’ai la chance de la voir souvent, cette nature qui se dévoile dans tous ses états. Souvent accueillante, parfois hostile mais toujours généreuse. Je l’aime et j’en ai besoin comme une extension de mon âme qui continue de se chercher à travers une époque de labyrinthes de verre, de routes trop larges et de petits sentiers secrets salvateurs que l’on découvre en se trompant de chemin.

 

Qui parle en premier?

 

J’ai la chance de discuter avec des gens qui ont aussi des étoiles dans les yeux, comme moi! En tant que naturaliste, je communique, j’explique, je partage ce que je connais des éléments de cette grande entité dont nous faisons bel et bien partie.

 

Avec le temps, j’ai appris à ne plus débuter mon discours par mes connaissances ou selon un scénario tout écrit. Je sais que, même si je suis en tête de file, je ne suis pas la première. La première, c’est elle, la forêt, la mer, la nature. Alors, je la laisse nous parler en premier. C’est elle qui nous ouvre la porte, elle a donc le premier mot! Quelle est l’ambiance? Comment est l’accueil aujourd’hui? Que nous dévoiles-tu? Que dis-tu? Quelle est ta « vibe » ce matin?

 

La forêt nous parle, et même beaucoup

 

Certains diront que la nature ne peut pas parler. Qu’elle ne peut pas nous dire ce qu’elle aimerait vraiment que l’on sache. Que mon métier de naturaliste est de parler à la place de l’arbre ou de la plante qui n’a pas de bouche pour s’exprimer. Aujourd’hui, ce n’est pas ce que je pense.

 

Je dirais que la forêt nous parle, et même beaucoup. Elle vibre aussi, elle crie parfois, mais elle chante la plupart du temps. En fait, les messages sont nombreux et en capter des bribes de temps en temps est un cadeau immense. Souvent je me fais la réflexion que j’aimerais vivre très longtemps pour que mes oreilles aient le temps de s’aiguiser correctement, de s’harmoniser à cette grande musique, cet orchestre profond. Les oreilles et le cœur aussi bien sûr…

 

Mon rôle en tant que naturaliste

 

Mais alors qui suis-je moi, naturaliste dans ces bois, sur ce sentier, avec ce groupe de gens qui sont là et qui me suivent? Les premières années, lorsqu’on apprivoise le métier de naturaliste, c’est toujours la même chose : on raconte tout ce que l’on sait. Ce que l’on a appris à l’université, dans les livres, bref, on veut épater les gens (se rassurer aussi). Ça nous permet de nous positionner comme une référence de « connaissance ». Jusque là, il n’y a pas encore de pont.

 

Ensuite, on devient traducteur et traductrice car on comprend un peu plus le sens et on fait plus de liens. On quitte alors la divulgation de connaissances spécifiques pour rentrer davantage dans la globalité des choses. On peut alors axer encore plus l’interprétation vers l’expérience de chaque personne dans la grande nature où chacun et chacune possède son propre lien affectif. En réalité, personne ne voit le tableau de la même manière et le respect de cette règle est important. Le pont est là. Puis, plus tard, avec les années, les choses changent encore.

 

Savoir être pour savoir guider

 

Maintenant je sais que, au-delà des mots qui sortent de ma bouche et des éléments que je pointe pour montrer aux autres, je me transforme encore. Avez-vous lu Siddhârta de Herman Hess? Ce livre m’a beaucoup marqué lorsque j’étais à l’école. Tranquillement, je comprends que mon rôle est simplement d’être. Comme l’était celui du passeur dans la barque, avec la main tendue, pour accompagner les gens d’une rive à l’autre. Ce passage se fait en harmonie avec ce qui est là, pour nous et avec nous, parfois avec des mots, et parfois dans le silence.

 

De plus en plus enracinée, je m’occupe simplement d’ouvrir des portes. Je veille à ce que chacun et chacune trouve exactement ce dont il a besoin, sans forcer, sans intention vraiment (autre que la joie et bien sûr un encadrement solide). C’est de cette façon que les liens s’opèrent au maximum. À ce moment, et seulement là, je crois, ce chant que la nature nous offre peut réellement être entendu.

 

C’est aussi dans cette philosophie que j’ai développé les produits Secrets des bois. Ils ont comme objectif de vous ouvrir une porte de plus vers la nature. Plus précisément, ces produits naturels se veulent une autre façon de découvrir ou redécouvrir la forêt québécoise. 

Je suis très heureuse de vous accueillir sur ce nouveau blogue, rattaché au site Internet de Secrets des bois. Vous y découvrirez plus d’informations sur mes produits, ma philosophie, ainsi qu’un accès à la boutique en ligne pour pouvoir recevoir facilement ces produits directement chez vous!

 

J’avais vraiment hâte d’ouvrir cette fenêtre sur le web pour pouvoir encore plus mettre en lumière les merveilleuses essences de la forêt québécoise. Elles regorgent de richesses aussi surprenantes qu’abondantes… Alors laissez-vous simplement inspirer! Que ce soit pour le plaisir de sentir, pour profiter des bienfaits de la forêt, ou encore pour faire revivre des souvenirs, les odeurs font définitivement partie de nos vies. De plus, elles ont ce pouvoir de nous faire voyager à travers l’espace et le temps.

 

Secrets des bois : des essences qui font du bien

 

J’ai le grand bonheur de côtoyer abondamment les arbres et de bénéficier de leurs effets au quotidien! C’est pourquoi j’ai eu envie de créer cette gamme de produits pour vous en faire profiter aussi. Je souhaite que mes produits vous inspirent, qu’ils vous amènent à inspirer, à sentir et ressentir les arbres comme s’ils étaient à côté de vous.

 

La forêt est calme, forte et fragile à la fois, apaisante et réconfortante. Elle a ce pouvoir de nous détacher, de calmer notre esprit parfois trop fort et notre corps parfois trop présent. Elle nous insuffle de la légèreté et nous amène vers une union avec la nature… Tout comme nos ancêtres l’ont vécu avant nous. C’est donc cette importance fondamentale d’être dans les bois, de s’y connecter et de se donner toutes les clés pour s’y sentir qui m’a inspiré la création de Secrets des bois.

 

Être en conversation avec ce qui nous entoure

 

La vie, c’est être en conversation sensible constante avec ce qui nous entoure, avec tout ce qui est vivant. Lorsque je me promène en nature, mon premier réflexe est de me sentir chanceuse. Privilégiée de participer entièrement à un vrai moment présent. Reconnaissante d’être partie prenante de la vie qui ne s’arrête pas… Jour après jour, saison après saison, depuis des temps immémoriaux. Ça fait du bien!

 

Avec Secrets des bois, mon désir est que chacun puisse transporter ces sensations bienfaisantes que la forêt nous procure. Que vous puissiez les apporter où bon vous semble, dans le creux de votre main, comme un précieux trésor. Et ce trésor est aussi collectivement le nôtre, à nous les humains.

 

Bâtir un pont entre nous et la nature

 

Secrets des bois se trouve sur le même chemin que mon métier de naturaliste, que j’ai le bonheur d’exercer depuis plus de vingt ans. Lorsque la curiosité nous envahit, on découvre des grandes choses et des petits détails qui nous font apprendre à aimer et à apprécier la biodiversité de chez nous. En effet, cette biodiversité nous prouve encore et toujours à quel point le tout est plus grand que la somme de ses parties. (Une de mes citations préférées!)

 

Je rêve que l’harmonie et l’échange égal s’installent entre nous et notre maison bien-aimée. C’est pourquoi je souhaite que Secrets des bois s’inscrive, avec tous ceux et celles qui sont déjà sur cette voie, comme un autre pont entre la nature et nous.

 

C’est donc avec une grande joie que je vous invite à découvrir la gamme de produits Secrets des bois. Que ces essences vous permettent de vous reconnecter avec la nature et de profiter de ses bienfaits. Inspirez… expirez!

Livraison gratuite pour les achats de 80$ et plus (uniquement au Canada)